L'arène, l'atelier, l'alcôve
Florian Rodari
De la série des Saltimbanques remontant à 1905 aux dernières planches érotiques des 347 eaux–fortes, gravées en 1968, Picasso n’a cessé de privilégier le thème du spectacle dans son recours à l’estampe. Du chapiteau à l’atelier, de l’atelier à l’arène, de l’arène à l’alcôve, ce sont les prouesses du cirque, les créations des peintres et sculpteurs, le ballet des taureaux, chevaux et toreros animant la corrida, les joutes d’amour des corps enlacés qui sont tour à tour présentés sur le devant de la scène. Cette « Grande Parade » est magnifiquement évoquée dans ce catalogue et dans l’exposition rendue possible par les dépôts successifs de la Fondation Coninx, de la Fondation Planque et de la Fondation Cuendet & Atelier de Saint-Prex.