Nouveaux horizons
Trente artistes, environ quatre-vingts tableaux. Tel est le contenu de ce livre qui vise à ouvrir une nouvelle perspective sur l’accueil et la diffusion de la poétique impressionniste au Canada au tournant du XXe siècle, et plus particulièrement entre 1880 et 1930.
L’ouvrage, qui accompagne une exposition novatrice sur le sujet, rassemble les chefs-d’œuvre célèbres de certains des peintres impressionnistes canadiens les plus connus, provenant de collections publiques et privées. Il explore les différentes manières dont un groupe d’artistes particulièrement exigeants a pris part au mouvement international de l’impressionnisme, tout en posant les bases du développement d’un style pictural canadien unique en son genre.
Le livre adopte une approche thématique qui permet au lecteur de suivre les traces des artistes canadiens, dans leur pays comme à l’étranger : leurs études dans les écoles d’art françaises, leurs voyages en Europe, leur participation à de grandes expositions, et notamment aux salons parisiens. Nombre d’entre eux développent évidemment un goût pour la restitution emphatique de l’instant éphémère et pour la recherche de la lumière naturelle, si chère au cœur des impressionnistes français. En rentrant au Canada, ils se retrouvent confrontés à un défi : adapter à la réalité de leur pays ce qu’ils ont vu et appris à l’étranger. Les ambiances hivernales, urbaines ou rurales, deviennent l’un de leurs sujets de prédilection : c’est avec elles qu’ils réussissent à accorder le vocabulaire impressionniste aux paysages canadiens, enveloppés de la lumière caractéristique du nord.
Katerina Atanassova est la conservatrice principale de l’art canadien au musée des Beaux-Arts du Canada. Parmi ses projets récents, la tournée nationale de l’exposition « James Wilson Morrice. Une collection offerte par A. K. Prakash à la nation »et le réaménagement de la collection d’art canadien dans les nouvelles galeries canadiennes et autochtones.
Tobi Bruce est directrice des expositions et des collections et conservatrice principale à la galerie d’art de Hamilton, après avoir occupé des postes de conservatrice, de gestionnaire des collections, de chercheuse et d’enseignante à la galerie d’art de Hamilton, à la galerie d’art de l’université de Carleton et au centre d’art Agnes Etherington.
Anna Hudson est professeure, historienne de l’art, conservatrice et éducatrice spécialisée en art canadien, en études de conservation et en études autochtones à l’université York de Toronto. Titulaire d’une chaire de recherche de l’université York, elle dirige actuellement le projet Mobilizing Inuit Cultural Heritage.
Laurier Lacroix est professeur émérite de l’université du Québec à Montréal où il a enseigné l’histoire de l’art et la muséologie. Ses recherches portent principalement sur les collections publiques, l’historiographie de l’histoire de l’art et l’art au Québec et au Canada avant 1940.
Loren Lerner est professeure d’histoire de l’art à l’université Concordia. Elle a participé à diverses publications sur l’interprétation des jeunes Canadiens par les artistes du début du XIXe siècle à nos jours.
Tracey Lock est conservatrice de l’art australien à la galerie d’art d’Australie du sud.
Gerta Moray, professeure émérite à l’université de Guelph, est une historienne et critique d’art de Toronto.
Sandra Paikowsky est professeure émérite d’histoire de l’art à l’université Concordia et membre de l’ordre du Canada.
Adam Gopnik est rédacteur pour le New Yorker depuis 1986. En mars 2013, il a reçu la médaille de chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.
Julie Nash et Krista Broeckx sont adjointes à la conservation au département d’art canadien du musée des Beaux-Arts du Canada.